Il est bien significatif qu'une conférence des éléments dynamiques du mouvement de mobilisation générale pour l'administration du territoire national va avoir lieu en ces jours d'élan révolutionnaire, le Parti, l'armée et le peuple entiers accélérant leur marche générale pour l'édification d'une puissance prospère et le mieux-être de la population, fiers et honorés d'avoir célébré par une fête révolutionnaire suprême le centenaire du Président
Il faut veiller à ce que la conférence prévue soit une bonne occasion de défendre et honorer les idées du grand camarade
L'administration du territoire national est de nature tant patriotique, car elle concerne une richesse, une puissance et la prospérité à long terme du pays, que noble parce que visant à créer un excellent cadre de vie pour le peuple. Elle doit être menée efficacement et dans une perspective d'avenir si l'on veut transformer notre pays, notre patrie en une puissance socialiste prospère, un paradis du peuple et léguer à la postérité une nature fertile et belle.
Le Président
Sitôt le pays libéré, le Président
Fidèle à la sublime volonté du Président
Sa direction avisée et ses soins aidant, on a vu nombre de constructions monumentales durables s'élever à travers tout le pays, et des quartiers et villages se transformer en lieux féeriques dignes du socialisme. Toutes les terres arables du pays ont été remembrées, aménagées en grandes superficies régulières comme il sied à la Corée socialiste, de grandes étendues de salant converties en terres fertiles, et de solides assises matérielles et techniques jetées au reboisement du pays entier et à sa transformation en forêts. Un grand nombre de sites pittoresques et célèbres, notamment les monts Kuwol et Chilbo et les grottes Ryongmun et Songam ont été aménagés en merveilleux parcs de loisirs pour le peuple, les cours d'eau régularisés, de nouvelles routes telles que la route des Jeunes Héros et la route Pukchong-Hyesan construites, autant de réalisations qui ont renouvelé l'aspect du territoire du pays.
Les transformations spectaculaires intervenues dans l'entretien du territoire national sont exclusivement le brillant résultat de la direction avisée du grand Général
Les exaltantes réalisations accomplies dans l'administration du territoire national témoignent du mérite des cadres et travailleurs de ce secteur d'activité de même que des militaires de l'Armée populaire et des civils de s'être dépensés avec abnégation pour défendre et appliquer la politique du Parti en ce domaine.
J'apprécie ce mérite et je remercie vivement les participants à la conférence des éléments dynamiques du mouvement de mobilisation générale pour l'administration du territoire national, les cadres et travailleurs de ce secteur, tous les officiers et soldats de l'Armée populaire et les civils.
Aujourd'hui, le personnel du secteur de l'administration du territoire national est confronté à la tâche lourde mais glorieuse de faire aborder un tournant révolutionnaire à son travail comme l'exige l'édification d'une puissance socialiste prospère.
Il incombe aux cadres et travailleurs de ce secteur de défendre résolument et honorer sans cesse les idées du grand Général
Il leur revient d'abord d'aménager Pyongyang en capitale de la révolution sacrée, incarnant la vision révolutionnaire qu'on a du Leader suprême, en une ville d'ordre mondial, grandiose, splendide et pittoresque.
Le grand Général
A l'occasion du centenaire de la naissance du grand Président
Il convient de mieux aménager encore le secteur du Palais du Soleil de Kumsusan en sublime temple suprême du Juche. C'est le foyer du Soleil où demeurent notre Président
Un bon aménagement du haut lieu de la révolution de Mangyongdae s'impose. Mangyongdae est cher au cœur de notre peuple, comme lieu de naissance et d'enfance de notre Président
On aménagera correctement Pyongyang non seulement en ville marquée d'une vision révolutionnaire du Leader, mais aussi en centre et modèle de la culture de l'époque du Songun. De la sorte, la culture de l'époque du Songun pourra se propager de Pyongyang dans toutes les régions provinciales. En aménageant ainsi Pyongyang en modèle de même que les villes provinciales pour renouveler l'aspect de toutes les régions, le pays entier pourra acquérir une image féerique digne du socialisme.
Dans la ville de Pyongyang, il faut veiller à la qualité de la formation des rues et de la construction des routes, à l'originalité des nouvelles constructions comme les maisons d'habitation, les établissements publics et les installations pour la culture et le confort et les entretenir convenablement. On donnera un aménagement modèle aux jardins publics et parcs de loisirs, créera de nouveaux espaces verts et plantera nombre d'arbres de bonnes essences et de belles fleurs pour transformer Pyongyang en une ville reboisée, ville enfouie dans un parc à la verdure luxuriante. On veillera à la noblesse et à l'originalité des travaux, en se guidant sur le sentiment national et l'esthétique contemporaine pour effectuer différentes sortes de constructions, créer des espaces verts et planter une abondance de fleurs comme nous l'entendons.
On perfectionnera encore les ornements lumineux dans la ville de Pyongyang. On pourra en faire une merveille, car Pyongyang compte un grand nombre de constructions monumentales telles que le Monument aux idées du Juche et l'Arc de triomphe et de grands édifices tels que le Palais des études du peuple, le stade Premier Mai et les immeubles d'habitation du secteur de Mansudae. On perfectionnera à notre manière les ornements lumineux des bâtiments de la ville et de leurs abords en veillant à la noblesse et au prestige afin de conférer au paysage nocturne de la ville la splendeur et la merveille qui conviennent à la capitale d'une puissance prospère.
De même que Pyongyang, il faut aménager les villes provinciales, tels que les chefs-lieux de province, et les villages ruraux conformément aux particularités locales.
Actuellement, les régions provinciales sont mal aménagées, à preuve les chefs-lieux de province dont l'aménagement manque de spécificité. Les chefs-lieux de province, notamment Haeju et Sariwon, respectivement chefs-lieux des provinces du Hwanghae du Sud et du Hwanghae du Nord, abritent des maisons d'habitation et bâtiments publics de forme identique. Il en est ainsi probablement parce que les autorités centrales ont organisé des cours de méthodologie avec des modèles qu'elles ont appréciés, puis en ont distribué les plans standard aux régions provinciales pour leur aménagement. De même, les habitations rurales de type moderne qui devraient varier suivant les régions s'avèrent de forme identique, par exemple celles de la côte est et de la côte ouest et des régions montagneuses.
Il faut voir à aménager les villes provinciales et les villages ruraux de façon qu'ils se révèlent dans leurs particularités locales et aient leurs images propres.
Les provinces renforceront leur potentiel de construction et promouvront la construction des villes et des villages ruraux. La formation des villes doit mettre en valeur leur couleur locale, et la forme de leurs bâtiments varier. Les autorités centrales se garderont d'exagérer leur contrôle, mais laisser aux circonscriptions locales le loisir de se bâtir conformément à leurs particularités.
Quand on visite des régions provinciales, on peut constater souvent des endroits au sol dénudé qui choquent la vue et sur lesquels le vent soulève de la poussière, ce qui est nuisible. Planter des arbres ou créer des prairies sur tous les terrains, à l'exception des terres cultivées, les garnir de fleurs ou de plantes couvre-sol pour qu'aucune superficie ne reste vague ou envahie par les seules mauvaises herbes, telle est l'intention du Parti. Il faut planter largement du gazon et d'autres plantes couvre-sol dans les agglomérations urbaines et rurales, en bordure des chemins de fer et dans les jardins publics pour qu'il n'y ait plus d'endroits au sol dénudé.
De gros efforts sont à consacrer à l'entretien et à la protection des terres.
Les terres sont le principal moyen de production agricole, fournissent le cadre de vie à l'homme et représentent une richesse nationale précieuse à léguer à la postérité. La superficie cultivée étant limitée dans notre pays, une attention soutenue doit être toujours prêtée à l'entretien et à la protection des terres.
Une protection soignée des terres s'impose pour en prévenir la moindre perte. Chaque année, à la saison des pluies, les crues consécutives aux grandes pluies ensevelissent une large superficie de terres cultivées ou leur causent des pertes. Pour prévenir ces dégâts, il faut prendre des mesures rigoureuses pour la saison des pluies et entreprendre des travaux de dragage et d'endiguement.
Si l'on veut édifier une puissance socialiste prospère dans notre pays comme l'a recommandé avec instance le grand Général
Il faut continuer à tendre de grands efforts pour la mise en valeur des salants pour élargir la superficie cultivée. Notre pays compte mettre en valeur 300 000 hectares de salant. Il faut commencer par mettre en valeur les salants faciles à entourer de digues et qui se prêtent à une culture immédiate et y installer sans tarder le réseau d'infrastructure intérieure pour les mettre en culture. Comme la mise en valeur des salants est une difficile et vaste entreprise de transformation de la nature, il est nécessaire d'y prêter attention dans la cadre de l'Etat et de prendre des mesures parfaites pour subvenir aux besoins en machines et matériaux qu'on y ressent, dont les camions, le carburant et le ciment.
De même, il faut mener à son achèvement le remembrement de terres. Cette entreprise s'est effectuée à l'échelle nationale sous la direction du grand Général
Le grand Général
Il faut persévérer dans la bonification des terres. Nos champs et rizières sont exploités depuis l'antiquité et sont souvent en pente, aussi sont-ils arides et acidifiés, leurs éléments nutritifs ayant été emportés par les pluies. Leur amendement s'impose pour les fertiliser.
On procédera à l'analyse de la composition du sol par parcelle, puis, en en tenant compte, couvrira les champs de limon et de chaux éteinte, y épandra en grande quantité des engrais organiques et y cultivera des engrais verts.
La protection des terres et leur utilisation efficace impliquent un ordre strict. Il faut passer toutes les terres cultivées sur le compte de l'Etat pour les utiliser, et il est interdit de les laisser en jachère ou de les entamer. Quand il s'agit de construire villes, quartiers résidentiels, villages, usines et routes, il faut, au lieu d'entamer ces terres, mettre en valeur celles qu'on trouve au pied des montagnes et celles qui ne se prêtent pas à la culture. Il est nécessaire de déplacer les maisons d'habitation et bâtiments publics situés au beau milieu des rizières et champs au pied de montagnes ou sur des terrains incultes. S'il est inévitable de construire des usines sur des superficies en culture, on choisira des terrains les moins fertiles ; pour la construction urbaine, on répartira les magasins, restaurants et établissements de services au rez-de-chaussée des édifices dans le souci d'épargner le maximum de terres. En cas de construction de bâtiments ou usines sur les terres cultivées, il sera de rigueur de leur substituer les terres.
Il faut soigner la protection des forêts et la création de nouvelles pour reboiser le pays entier et le recouvrir de forêts.
La forêt, occupant presque 80 pour cent du territoire national, est la plus précieuse ressource du pays, une richesse à léguer à la postérité et un moyen important de préserver le territoire national.
Mais actuellement, la création et la protection des forêts ne se font pas convenablement. A chaque printemps et automne, on plante massivement des arbres, mais la situation forestière du pays ne connaît guère d'amélioration. De nombreuses montagnes dans notre pays sont dénudées. En province, on trouve assez de montagnes presque dénudées alors même qu'on y a affiché les pancartes « protection de la forêt », « forêt de la jeunesse » ou « forêt de l'Organisation des enfants ». Des mesures s'imposent dans le cadre du Parti et de l'Etat entiers pour planter massivement des arbres et protéger les forêts.
Il faut opérer une innovation décisive dans la création et la protection des forêts en vue de reboiser toutes les montagnes dénudées d'ici dix ans. C'est la détermination et la volonté immuables de notre Parti.
La reforestation est à planifier avec prévoyance parce qu'elle revêt un caractère prolongé. A cet effet, on élaborera expressément des plans annuels et des plans à long terme sur la base d'une évaluation scientifique de l'état des forêts, des caractéristiques régionales et des conditions réelles et les exécutera sans faute. C'est indispensable pour reboiser en dix ans toutes les montagnes chauves comme décidé par le Parti et développer sans cesse l'entretien des forêts dans une perspective d'avenir.
Transformer toutes les montagnes en montagnes d'or, de trésor, c'est la recommandation du Président
Une reforestation méthodique à long terme suppose la priorité donnée à la culture de plants d'arbres. On ne peut reboiser tout le pays en transplantant des arbres des montagnes. Les autorités centrales et régionales doivent veiller à aménager de bonnes pépinières, à perfectionner scientifiquement, à industrialiser et à intensifier la production de plants d'arbres pour fournir par étapes une production massive de plants d'arbres à croissance rapide et d'une grande utilité économique, dont le pin strobus et le mélèze de Changsong (Larix Leptolepis) qu'a appréciés le Général
La plantation d'arbres se conformera au principe de l'appropriation au sol et de l'essence. Aussi bonne que soit une essence, on ne peut accroître le taux de survie des arbres ni les faire croître convenablement si les conditions climatiques et pédologiques exigées par ses particularités biologiques ne sont pas réunies. Il est donc indispensable de planter les arbres selon ce principe après une analyse détaillée des conditions climatiques et pédologiques de la région et de la zone et d'associer la plantation des conifères et celle des arbres latifoliés de façon à préparer les conditions favorables à la croissance des arbres plantés.
La plantation d'arbres doit être généralisée dans le cadre des masses. Le reboisement de toutes les montagnes du pays ne peut réussir que si le peuple entier s'y engage. Il faut assigner des secteurs de reforestation et des plans de plantation aux organismes, entreprises, organisations coopératives et écoles et engager tout le monde dans la plantation d'arbres pendant la saison du reboisement du printemps et de l'automne. Surtout, les organisations de l'Union de la jeunesse et les écoles doivent donner une promotion énergique à la création de forêts de la jeunesse et de forêts de l'Organisation des enfants. Quant aux cadres, ils doivent, au lieu de se contenter de planter quelques pieds d'arbres lors de la Journée du reboisement, être toujours à la tête de l'entreprise, plantant des arbres avec le peuple au printemps et à l'automne et le conduisant, par leur exemple, à faire de son mieux pour observer les exigences techniques du travail.
On plantera les arbres par un travail de qualité et soignera leur fumage et leur entretien pour accroître de façon décisive le taux de leur survie. Il faut planter avec soin conformément aux exigences techniques et bien les entretenir en les arrosant et en coupant les herbes et arbrisseaux autour d'eux pour qu'ils puissent tous pousser convenablement, loin de périr.
En même temps, de gros efforts seront consacrés à la protection des forêts.
Prévenir les incendies de forêt est un impératif prioritaire à cet égard. Un incendie de forêt risque de réduire en un clin d'œil en cendres de précieuses ressources forestières. On verra à former les gens et à se montrer exigeant envers eux de façon qu'ils observent l'ordre établi quand ils entrent dans les montagnes, afin de conjurer le moindre danger d'incendie. Les provinces, villes et arrondissements doivent établir un système bien ordonné de surveillance et d'information des incendies de forêt et de mobilisation des masses et renforcer la surveillance de ces incendies ; ils formeront des coupe-feu réglementaires pour éteindre en temps voulu les incendies de forêt s'ils éclatent ou limiter leur propagation.
La protection des forêts présuppose la satisfaction des besoins en combustibles de la population. Faute de quoi, il sera impossible de protéger les forêts, aussi nombreux que soient les arbres plantés et entretenus, car le besoin de bois de chauffage pousse à un abattage effréné. Les provinces, villes et arrondissements formeront et entretiendront avec soin leurs forêts à bois de chauffage pour qu'elles profitent réellement à la population. Les usines, entreprises et fermes coopératives amélioreront la gestion des houillères dont elles disposent et généraliseront l'emploi du méthane pour résoudre ainsi le problème des combustibles des habitants. La récente invention d'un additif d'activation de la combustion de l'ultra anthracite a dégagé la possibilité d'utiliser cette houille et les déchets de charbon pour le chauffage. On adoptera ce procédé dans tous les coins du pays.
Il s'agit également de prévenir parfaitement les dégâts que peuvent causer les maladies et les insectes nuisibles à la forêt. On renforcera les mesures de prévention et combattra rigoureusement ces maladies et insectes dès leur apparition ; la campagne de masse annuelle menée de mars à mai pour ce combat sera poursuivie. Des mesures s'imposent pour inventer et produire des insecticides de haute efficacité.
Il faut renforcer l'entretien des eaux, notamment la régularisation des cours d'eau.
Notre pays abonde en ressources hydriques parce qu'il abrite nombre de petits et grands cours d'eau, de lacs et de lacs artificiels. L'entretien soigné de ces eaux peut permettre de couvrir les besoins du pays et du peuple en eau, de prévenir les atteintes des crues et de la sécheresse et d'embellir le paysage de la patrie.
Il faut s'investir dans la régularisation des cours d'eau afin de prévenir les dégâts d'inondation et embellir leurs rives. Les grandes pluies causent principalement leurs dégâts à leur saison en faisant déborder des cours d'eau. Aussi faut-il, pour prévenir ces dégâts, draguer régulièrement ceux-ci et redresser ceux qui sont sinueux de sorte que les eaux se laissent évacuer facilement même sous une pluie diluvienne, élever de solides digues ou consolider celles qui sont en place et créer des bois de protection des rives. Pour les cours d'eau traversant les villes, on soignera les travaux de protection des rives et de construction des allées en tenant compte de la tendance actuelle et transformera les rives en jardins publics ou parcs de loisirs en y plantant des arbres.
Il faut mettre souvent en place, sur les cours d'eau, diverses installations telles que barrages et écluses qu'on entretiendra avec soin. La mise en place de ces installations et la réparation et la consolidation régulières des canaux d'irrigation, notamment des canaux à écoulement sans pompage, pourront permettre d'éviter les dégâts d'inondation et de sécheresse, d'utiliser efficacement l'eau, de produire de l'électricité, de pratiquer la pisciculture et d'embellir le paysage.
Des mesures rigoureuses s'imposent également pour prévenir le déversement de terre et de sable dans les cours d'eau et les éboulements. Il faut, à cet effet, planter beaucoup d'arbres sur les rives, aménager des terrasses et construire des murs de soutènement là où il le faut.
Une construction et un entretien soignés de la route s'imposent.
La route est l'image du pays et un critère important d'appréciation du niveau de développement économique et du degré de civilisation du pays. La réussite dans la construction et l'entretien de la route est indispensable pour développer l'économie nationale, assurer le confort de la vie au peuple et renouveler la physionomie du pays.
Il faut s'impliquer dans la construction de routes pour perfectionner rationnellement le réseau routier d'ensemble du pays, moderniser les routes et les adapter à la lourdeur et à la grande vitesse du matériel en circulation. On construira une route de ceinture à Pyongyang et davantage d'autoroutes et routes principales.
Il faut élever sensiblement la qualité de la construction routière. On parachèvera la méthode de construction routière et veillera à une observation stricte des règlements techniques et de la méthode de construction tout le long de la construction depuis la formation de l'assiette jusqu'au revêtement.
L'amélioration de la qualité de la construction routière réclame la spécialisation dans ce travail. Il convient de former de solides unités spécialisées dans la construction routière et en renforcer le personnel technique pour qu'elles puissent assumer en toute responsabilité la construction et la réparation de la route, les exécutant comme l'exigent les plans, les normes techniques et la méthode de construction. La mécanisation de la construction routière doit être sensiblement haussée. On dotera les unités spécialisées dans la construction routière de l'infrastructure et de l'équipement requis afin qu'elles puissent utiliser au maximum les installations mécaniques pour construire et réparer des routes.
La restructuration technique énergique des routes est une autre nécessité. On rénovera les autoroutes, les routes de tourisme et les grandes voies principales conformément à leur classification et aux normes techniques, les revêtira avec soin, élargira les routes principales et remplacera les ponts en bois par des ponts en béton. Compte tenu de la topographie de notre pays montagneux, on creusera des tunnels sur les routes de montagne ou de col et posera des ponts dans les vallées pour assurer leur linéarité et éviter la destruction de l'environnement naturel. Des deux côtés de l'autoroute, seront installés des garde-fous pour prévenir les accidents. De même, on aménagera des ronds-points, des terre-pleins centraux, par exemple, conformément aux nécessités de la sécurité de la circulation et de l'embellissement de la ville. Dans les ronds-points et sur les terre-pleins centraux et plates-bandes seront plantés, non des végétaux d'origine étrangère et qui ne sont pas au goût de notre peuple, mais des fleurs et arbres qui poussent chez nous. Les panneaux de direction et autres signaux de route seront fabriqués selon les normes en usage sur le plan international.
Il faut réparer et entretenir régulièrement la route, sinon sa solidité et sa modernité sont exclues. Il convient, à cet effet, d'instaurer un système scientifique cohérent de réparation suivant une période déterminée. Surtout, une réparation intensive s'impose à la période du dégel et à la fin des grandes pluies. Les renouvellements de revêtements et les réparations d'ouvrages d'art et installations routiers seront effectués dès que nécessaire. La réparation des routes faites de terre et de sable consistera à tailler la surface ; les bords, les talus et les caniveaux seront entrenus pour leur assurer un état décent. Toutes les routes, y compris les autoroutes et les routes de tourisme, seront bordées d'arbres, et leurs environs reboisés. Des chasse-neige devront être fournis pour les routes principales.
La réparation et l'entretien des routes nécessitent une action de masse. On désignera à chaque usine, entreprise ou autre unité d'activité un tronçon de route déterminé à entretenir, instaurera un système cohérent d'entretien de masse, fixera avril et octobre comme périodes de réparation intensive des routes et engagera tout le monde à y prendre une part active, en responsable, animé d'esprit patriotique.
Il faut rénover les chemins de fer du pays. L'effort doit être poursuivi avec énergie pour augmenter la résistance de la voie ferrée. Actuellement, la ville de Pyongyang et la province du Phyong-an du Nord excellent à ce niveau. Les provinces, villes et arrondissements devront persévérer à augmenter la résistance de la voie ferrée et, en même temps, soigner l'aménagement des gares et des abords des chemins de fer. Dans l'immédiat, suivant les recommandations du Général
L'administration des littoraux et des eaux territoriales doit être une réussite.
Cela importe dans notre pays, baigné sur trois côtés par la mer et comptant un grand nombre de cours d'eau, de lacs et de lacs artificiels. En réussissant cette entreprise, nous pourrons prévenir les dégâts naturels, embellir l'aspect du territoire national protéger et accroître les ressources aquatiques.
De gros efforts sont à consentir pour l'aménagement des côtes. Sur les côtes seront solidement construits, contre les dégâts de raz de marée et typhon fréquents, des brise-lames et diverses autres installations de protection qui seront réparés et entretenus régulièrement, et seront créés avec prévoyance des barrages de bois contre vent.
Parallèlement, la protection des ressources aquatiques doit être une réussite. Il faut, après un inventaire scientifique des ressources aquatiques dans toutes les eaux, déterminer pour l'assigner le volume de produits aquatiques à obtenir en conséquence. Un contrôle sévère sera appliqué pour empêcher qu'aucun organisme ne se livre à la pêche à la période d'interdiction par espèces ni n'emploie les engins et méthodes défendus pour risque de dégâts aux ressources, pour éviter ainsi de ravager l'habitat des poissons et de prendre de petits poissons. On s'efforcera de créer des ressources aquatiques en mettant par exemple dans les secteurs désignés des installations d'aquiculture, des pierres et des alevins.
Une protection et un entretien soignés de l'environnement et de la nature s'imposent.
C'est une entreprise importante et de haute responsabilité, car appelée à embellir la nature de la patrie, à protéger et accroître les ressources, à protéger la santé des hommes et à leur offrir un cadre de vie encore meilleur. Plus la société évolue, plus les hommes ont besoin de jouir d'un environnement et d'une nature protégés.
Ce qui compte dans la protection de l'environnement, c'est de prendre des mesures rigoureuses pour la prévention des pollutions. Celles-ci sont à l'origine de la dégradation de l'environnement naturel autant que de diverses maladies.
Pour éviter les pollutions, il faut commencer par prévenir celle de l'atmosphère. Certains cadres de l'économie ne s'attellent pas à la tâche, prétendant qu'il faut un fonds considérable et le règlement d'une foule de problèmes techniques si l'on veut empêcher l'émission de quantité de gaz délétère et de poussière par des usines et entreprises telles que les usines sidérurgiques, aciéries, fonderies, centrales thermiques, usines de produits chimiques. C'est l'expression d'un manque de dévouement au peuple. Les usines et entreprises doivent veiller à la qualité du dépoussiérage, de la fermeture hermétique et de l'aération des installations et des opérations de production génératrices de poussière, entretenir et réparer régulièrement les dispositifs concernés et les moderniser sans cesse. Il serait bon de fermer les usines engendrant quantité de gaz délétère ou de poussière ou de les déplacer hors de la ville et de l'agglomération urbaine. Les feuilles mortes et autres ordures qui paraissent autour des usines et entreprises, sur les rues, dans les quartiers, villages, jardins publics et parcs de loisirs, sur les routes et aux abords des voies ferrées seront transportées dans une zone déterminée ou utilisées comme fumier, au lieu d'être brûlées et de polluer l'atmosphère.
Il faut prévenir aussi la pollution des cours d'eau, des lacs et de la mer. Cela requiert qu'on épure strictement avant leur écoulement les eaux industrielles usées et les eaux ménagères venant des usines, entreprises, et des agglomérations urbaines. Les usines et entreprises, villes et arrondissements doivent construire des stations d'épuration des eaux usées en fonction de la quantité des eaux industrielles usées et des eaux ménagères, et en moderniser sans cesse l'équipement. Dans les mines en particulier, on creusera des bassins de clarification corrects pour empêcher que le résidu de minerai broyé et les eaux usées ne coulent dans les cours d'eau, lacs et la mer. Au niveau de la construction urbaine, il faut, selon le principe : l'infrastructure avant la superstructure, commencer par mettre en place les canalisations d'eau potable, celles de l'eau de pluie et les installations d'épuration des eaux usées pour prévenir les pollutions environnementales. Quant aux unités qui font usage de la mer et de fleuves, elles veilleront à doter sans faute leurs ports, quais, petits ports et navires d'installations de traitement des eaux d'égout, ordures et eaux usées. Récemment, on a construit dans la ville de Pyongyang une usine produisant de l'engrais organique composé de bonne qualité en traitant synthétiquement la boue de la rivière Pothong, le dépôt de la station d'épuration des eaux usées et des cendres de charbon. La construction de pareilles usines favorisant le développement économique et la protection de l'environnement permettra de prévenir la pollution environnementale grâce à un traitement efficace des déchets des usines et des ordures des villes.
Tout le monde s'inquiète aujourd'hui de la réduction progressive du nombre d'espèces animales et végétales, réduction due à la destruction de l'environnement écologique par de divers facteurs dont l'amoindrissement des superficies forestières dans le monde. On procédera régulièrement à l'étude des espèces animales et végétales réparties dans les montagnes et les bassins des cours d'eau et de leurs habitats, et prendra les mesures actives pour protéger les espèces notamment celles qui sont rares et celles qui menacent de disparaître ainsi que pour préserver la biodiversité. De même, on déterminera judicieusement des réserves qu'on élargira par étapes, et on interdira d'y construire à tort et à travers des bâtiments industriels et installations, d'y entreprendre l'exploitation de ressources forestières et de celles du sous-sol ainsi que d'y chasser les animaux sauvages.
Les ressources du sous-sol du pays doivent être prisées et protégées autant que possible. Ces jours-ci, on constate une tendance générale à exploiter à tort et à travers les précieuses ressources du sous-sol et à les exporter pour une piètre somme de devises étrangères. C'est l'expression d'une vue courte et d'un manque d'esprit patriotique. Un système rigoureux s'impose selon lequel tout projet d'exploitation des ressources du sous-sol sera soumis à l'examen et à l'approbation du ministère de l'Exploitation des ressources nationales et du Comité non-permanent d'exploitation des ressources du sous-sol afin que soit entravée tout acte tendant à mettre inconsidérément la main sur les ressources du sous-sol et à semer le désordre dans leur exploitation.
L'aménagement du territoire est une entreprise d'envergure, gigantesque et à long terme qui concerne tout le territoire national. Aussi, pour apporter un changement révolutionnaire, il y a lieu d'élaborer un plan général d'aménagement du territoire scientifique et réaliste, suivant lequel on procédera à l'entreprise dans une perspective d'avenir et de façon méthodique.
Le plan général d'aménagement du territoire national prendra diverses formes ; le plan général d'aménagement du territoire pour l'ensemble du pays, le plan général d'aménagement du territoire pour chacune des zones principales, le plan général d'aménagement du territoire pour chacune des provinces, le plan général d'aménagement du territoire pour chacun des villes et arrondissements. Tous ces plans doivent être élaborés après un calcul précis et scientifique des conditions climatiques et pédologiques, de l'état des ressources des régions différentes, des perspectives de développement de l'économie et de la culture du pays en collaboration avec les secteurs concernés.
Le plan général d'aménagement du territoire national est une loi inviolable de l'Etat. Il faut instaurer dans le secteur de l'entretien du territoire une discipline rigoureuse telle que l'aménagement et l'entretien du territoire suivent le plan général d'aménagement du territoire. Les provinces, villes et arrondissements procéderont de façon responsable à l'aménagement et au développement de leurs circonscriptions respectives et à la gestion de leurs ressources naturelles, sans porter atteinte au cadre écologique, à la lumière du plan général d'aménagement du territoire national ratifié et veilleront à contrer tout acte allant à son encontre.
L'entretien du territoire national doit être énergiquement entrepris dans le cadre du Parti, de l'Etat et du peuple entiers.
Un changement profond dans ce domaine exige la participation de toutes les usines, entreprises et fermes coopératives ainsi que de tous les cadres et citoyens. Les organisations du Parti, celles des organisations de travailleurs et les organes du pouvoir populaire persuaderont les membres du Parti et autres travailleurs que l'entretien du territoire est une noble œuvre patriotique, car visant à la richesse, à la puissance et à la prospérité de notre pays, de notre patrie et au bien-être du peuple. C'est le moyen d'aviver leur ardeur à participer en maîtres à l'aménagement de leur pays natal.
On assignera chaque année à toutes les unités d'activité telles que les organismes, entreprises et fermes coopératives, des tâches précises et claires d'aménagement du territoire comme le reboisement, la régularisation de cours d'eau et l'aménagement de routes, et veilleront rigoureusement à la réalisation de ces tâches. Les organisations de l'Union de la jeunesse, les établissements d'enseignement tels que les écoles secondaires, les écoles spécialisées et les établissements d'enseignement supérieur renforceront l'éducation idéologique en vue d'une participation active des enfants et adolescents à l'entretien du territoire national qu'ils incluront d'ailleurs dans le programme analytique comme matière obligatoire.
Lors de sa visite d'unités de l'Armée populaire, notre Général
Pendant la période de mobilisation générale pour l'entretien du territoire national, tous les organismes, entreprises et fermes coopératives ainsi que le peuple entier doivent s'y engager. La période allant de novembre à mars de l'année suivante sera réservée à la protection des ressources forestières et de celles du sous-sol, celle allant de mars à juillet sera la période de protection des animaux utiles durant lesquelles l'ensemble du Parti, de l'Etat et du peuple se livreront à une protection intensive de la nature.
Il y a lieu de développer activement le mouvement des arrondissements modèles dans la protection du territoire national et de l'environnement. Les villes et arrondissements s'engageront avec ardeur dans ce mouvement sous le mot d'ordre « Embellissons davantage notre terroir, notre patelin » pour innover dans l'entretien du territoire. L'entretien du territoire et la protection de l'environnement seront associés étroitement avec divers mouvements de masse dont le mouvement du drapeau rouge des Trois révolutions.
Dans l'entretien du territoire et la protection de l'environnement, il est important que les organismes de ce secteur, le ministère de la Protection du territoire national et de l'environnement en premier lieu, ainsi que les organes du pouvoir jouent un rôle accru et aiguisent leur sens des responsabilités. Organisme central répondant de l'ensemble des affaires de l'entretien du territoire national devant le Parti et l'Etat, ledit ministère est appelé à tenir en main de façon unifiée ces affaires et à les organiser en toute responsabilité en fonction de la politique du Parti et des besoins de l'Etat. Il incombe aux organes du pouvoir de tenir en main l'ensemble des affaires de l'entretien du territoire de leur région et d'opérer en grand dans ce domaine en mobilisant tous les organismes, entreprises, organisations coopératives et citoyens.
Impulser l'administration du territoire national avec la participation du Parti, de l'Etat et de la population entiers requiert que l'Etat réponde en temps voulu aux immenses nécessités matérielles de cette entreprise de transformation de la nature : équipement, matériaux et fonds. Il revient aux organismes concernés, notamment le Cabinet et le Comité national du plan, de prévoir dans leur plan la fourniture de l'équipement, des matériaux et des fonds nécessaires, au niveau national, à l'entretien du territoire national et à la protection de l'environnement et d'en assurer l'approvisionnement en temps utile.
Le secteur de la presse et de l'information doit mener, en recourant aux journaux, revues, radio et télévision, une campagne d'explication, d'information et de diffusion au sujet de la politique du Parti, de connaissances scientifiques et techniques et des connaissances élémentaires en la matière pour sensibiliser l'opinion publique à ce secteur d'activité.
Il faut développer dans les meilleurs délais la science et la technique de ce secteur.
Les établissements de recherche scientifique qui en relèvent intensifieront leurs recherches comme l'exige l'édification d'une puissance prospère pour régler magistralement et en temps opportun les questions scientifiques et techniques surgies en ce domaine. Il s'agit surtout de se dépenser pour mener des recherches appelées à réaliser le perfectionnement scientifique et la modernisation de la protection des terres, du reboisement et de la construction de routes et de l'aménagement des cours d'eau et à prévenir la pollution de l'atmosphère et des eaux.
Au niveau de ce secteur, on organisera régulièrement des exposés scientifiques et techniques, publiera davantage de livres et revues relatifs à ce domaine pour impulser son développement scientifique et technique.
De même, de fréquents échanges de réalisations scientifiques et techniques sont requis avec l'étranger et les institutions internationales. Au niveau de l'administration du territoire national et de la protection de l'environnement aussi, nous devons nous inspirer de la tendance mondiale et de nombreuses techniques avancées qui valent d'être introduites chez nous. Comme je l'ai déjà dit, il faut faire appel à l'internet pour avoir largement accès aux données de tendance mondiale et aux données scientifiques et techniques avancées des pays étrangers et y envoyer des délégations assimiler davantage de choses utiles et recueillir les données nécessaires. Le ministère de la Protection du territoire national et de l'environnement et les organismes concernés doivent procéder largement avec les établissements de recherche scientifique de l'étranger à des recherches communes, à des échanges de données scientifiques et d'informations et s'employer à introduire les réalisations scientifiques et techniques avancées en participant aux réunions et symposiums internationaux.
Il faut raffermir les rangs des scientifiques et techniciens de ce secteur, leur assurer des conditions suffisantes pour mener leurs recherches et prendre des mesures efficaces pour qu'ils puissent appliquer sans tarder leurs réalisations à la production et à la construction.
Il y a lieu de renforcer la supervision et le contrôle à l'égard de l'administration du territoire et de la protection de l'environnement.
Il incombe aux organismes de ce secteur et à ceux de la supervision et du contrôle de superviser et contrôler régulièrement l'exécution de la politique du Parti et le respect des normes juridiques en la matière par l'ensemble des secteurs et unités d'activité et d'intensifier le contrôle légal sur les infractions à la loi. Dans ce domaine, nul n'a le droit de déroger à la loi, tous les secteurs et toutes les unités d'activité sans exception étant tenus d'obéir au contrôle de l'Etat. Il convient de revoir dans leur ensemble les normes et règlements juridiques de ce secteur puis de les amender comme l'exige l'évolution de la situation de façon que le contrôle légal y soit intensifié.
Il faut renforcer la direction de l'administration du territoire national par le Parti.
C'est aux organisations du Parti de mobiliser largement leurs membres et autres travailleurs pour l'administration du territoire national et la protection de l'environnement.
Cette entreprise ne pourra porter de bons fruits que lorsque la créativité inépuisable des masses populaires est mise en jeu. Les organisations du Parti prendront soin de faire régner dans toute la société un climat favorable à la participation générale à l'administration du territoire et de se lancer dans le travail d'organisation et de sensibilisation efficace pour que l'ensemble des adhérents du Parti et autres travailleurs s'y engagent avec allant.
Les responsables du Parti, dont les secrétaires en chef des comités du Parti de province, ville et arrondissement prendront directement en charge l'ensemble des tâches relatives à ce secteur telles que plantation d'arbres, régularisation des cours d'eau et entretien des routes pour appuyer efficacement leur application dans le cadre du Parti. Il incombe surtout aux secrétaires en chef du Parti de ville et arrondissement, responsables de l'un deux-centièmes du territoire du pays, de mener cette entreprise sur une grande échelle avec l'idée de se frayer un chemin à travers la neige vierge, conscients que s'ils réussissent l'administration du territoire chez eux, cette tâche réussit à l'échelle nationale pour renouveler ainsi l'aspect du territoire. L'aspect de chaque ville ou arrondissement sert par conséquent de critère pour apprécier le sens des responsabilités et la compétence de son secrétaire en chef du comité du Parti.
Les organisations du Parti doivent, fidèles à la politique du Parti en la matière, apporter appui et aide à son application en effectuant régulièrement la supervision et le bilan puis en procédant à une réorganisation pour en obtenir une réalisation complète.
Le service concerné du Comité central du Parti doit renforcer sa supervision et sa direction de façon que tout le monde participe à la campagne de printemps d'administration du territoire national et à celle d'automne et veiller chaque année à en faire judicieusement le bilan et à en évaluer les résultats dans le cadre du Parti et de l'Etat. Les comités du Parti de province, ville et arrondissement et les organisations du Parti des ministères et organismes centraux concernés profiteront de l'occasion du bilan des campagnes de printemps et d'automne de chaque année pour dresser aussi le bilan des différentes entorses relevées dans l'utilisation des ressources forestières et aquatiques et l'exploitation des ressources du sous-sol et arrêter les mesures requises. Les manifestations de dédain et d'irresponsabilité constatées dans cette entreprise seront sévèrement mises en cause comme des erreurs idéologiques dues au manque de patriotisme.
Les organisations du Parti doivent veiller à raffermir les rangs du personnel de ce secteur. L'issue des activités de ce domaine dépend de la composition de son personnel et de l'importance du rôle que peut jouer ce personnel qui en est directement chargé. Elles prendront soin de constituer les rangs de ce personnel d'éléments compétents, animés d'un dévouement infini au Parti et d'un ardent patriotisme et munis de connaissances techniques spécialisées et de les aider à rester fidèles au poste de la révolution désigné par le Parti, s'acquittant admirablement de leur responsabilité et de leur rôle.
Notre Parti attribue une grande importance à l'administration du territoire national et à la protection de l'environnement dans l'édification d'une puissance socialiste prospère et exige que le Parti, l'armée et le peuple entiers mènent avec plus d'énergie encore le mouvement de mobilisation générale pour l'administration du territoire national afin de rendre la nature de la patrie digne de l'aspect d'une puissance prospère et bien profitable à l'édification d'une puissance économique et à l'amélioration du bien-être de la population.
L'ensemble des cadres et des citoyens, le personnel de ce secteur en premier lieu, sont invités à raviver les flammes du mouvement de mobilisation générale pour l'administration du territoire national, forts d'une fidélité sans bornes au Parti et d'un fervent amour de la patrie, afin de défendre les idées et exploits des grands Président